Tabouret Entropie
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Infiltration de résine noire dans les fentes d'un rondin de frêne.
Cette pièce est issue d'une réflexion sur la notion d'ordre / désordre.
Le tronc de l'arbre est une structure naturelle ordonnée, avec ses cernes de croissance, ses canaux, son cœur, la rectitude de ses fibres... Cet ordre naturel est souple et imparfait.
La souche a été taillée en un parallélépipède exact, venant apposer la signature de l'homme sur ce morceau de nature. L'ordre naturel et l'ordre humain coexistent alors dans cette pièce.
L'homme, malgré son besoin de contrôle et de signification ne peut cependant pas totalement plier le monde à son image. Quelque chose lui échappe. Quelque chose lui résiste. Il subsiste une part d'aléatoire, une part de chaos dans la matière qui le fascine.
En s'infiltrant dans les fentes (incontrôlables, chaotiques) du tronc, la résine noire révèle la moindre fracture parcourant ce bloc d'ordre.
La simplicité rassurante de ce monument ordonné (humain pour la forme, naturel pour la structure de la matière) est déstabilisée par la complexité chaotique des zébrures noires.
C'est ce jeu d'opposition ordre / désordre qui fait la particularité du tabouret Entropie.
*Cliquez sur les grandes images pour les voir en entier.